La retraite complementaire est une pension destinée à suppléer les versements du régime de base de la Sécurité Sociale au terme de son activité professionnelle. Tous les salariés sont automatiquement affiliés à une retraite complementaire, mis à part les fonctionnaires qui doivent opter pour un contrat optionnel.
Pour tous les salariés du privé qui dépendent du régime général de la Sécurité Sociale, la retraite complementaire se matérialise par une affiliation, automatique, à l'ARRCO. Selon le type d'activité de chacun, d'autres organismes peuvent intervenir : l'AGIRC pour les cadres, l'AGRICA pour les salariés agricoles, l'IRCANTEC pour les agents non titulaires de l'Etat, et la CRPNPAC pour les navigants de l'aéronautique civile. Pour les fonctionnaires, la retraite complementaire peut passer par le CREF, le CGOS ou la PREFON.
Grâce à leur retraite complementaire AGIRC, les cadres cumulent à la fois les versements du régime de base de la Sécurité Sociale, et deux compléments, l'un versé par l'ARRCO, et l'autre par l'AGIRC. Pour les salariés agricoles, le système est exactement le même, à la différence près que les retraites ARRCO et AGIRC sont gérées par un troisième organisme, l'AGRICA. Pour les agents non titulaires de l'Etat comme pour les navigants de l'aéronautique civile, ce sont, respectivement, l'IRCANTEC et la CRPNPAC qui forment la deuxième retraite complementaire après l'ARRCO.
Les fonctionnaires n'ont pas l'obligation de prendre une retraite complementaire, mais, à défaut, leur pouvoir d'achat risque de chuter considérablement au moment de l'arrêt de leur activité. Les trois organismes de complementaire retraite qui leur sont proposés ont des systèmes de gestion différents, qui se basent soit sur la « cotisation définie » (les droits à venir sont calculés en fonction du montant des cotisations), soit sur la « prestation définie » (le montant des cotisation est calculé en fonction des droits désirés).